Quelques Chiffres

SUPERFICIE 475 442 km²
NB HABITANTS 27,2 millions
DECALAGE HORAIRE 0 en hiver, -1h en été

Qualifié d'Afrique miniature, le Cameroun est également le premier pays de la zone CEMAC (Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale) en matière de PIB et de population. Malgré une décélération de la croissance économique, le pays demeure un marché attractif pour les entreprises étrangères et l’économie la plus diversifiée d’Afrique Centrale grâce à des ressources naturelles abondantes.

Bon à savoir

Langues parlées : Français et + 250 langues locales
Monnaie locale : Franc CFA
Capitale : Yaoundé

Les conditions pour partir en V.I.E au Cameroun  

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Les conditions pour partir en V.I.A au Cameroun  

Pour partir en V.I.A au Cameroun, assurez-vous de remplir les conditions d’accès au V.I.A.  
L'administration qui vous recrute se charge de votre titre de séjour.  

Les codes culturels de travail au Cameroun

Selon un dicton célèbre au Cameroun : "les Européens ont la montre, les Africains ont le temps". Le rythme camerounais est, en effet, bien différent du nôtre ! Chaleur, lenteur des transports et du courrier, problèmes en matière de réseaux de communication, coupures d'eau ou d'électricité… Vous l’aurez compris, il faut savoir rester patient !  

Très ouverts aux étrangers, les Camerounais apprécieront, toutefois, que vous respectiez les usages locaux et que vous soigniez le relationnel en affaires et dans la vie privée. Faites toujours preuve de courtoisie et de patience dans vos interactions. N’hésitez pas à parler lentement, à répéter si nécessaire et à poser des questions précises pour obtenir les informations dont vous avez besoin et éviter les malentendus.  

Adaptez-vous au protocole en vigueur au Cameroun ! Faites toujours preuve de respect envers vos aînés. Si les Camerounais peuvent pardonner que vous ne connaissiez pas tous les codes, le respect des personnes plus expérimentées est non négociable. Restez assez formels à moins que votre interlocuteur ne vous invite à le tutoyer ou à l'appeler par son prénom. Ne faites notamment pas l’impasse sur les titres d’usage qui sont très importants au Cameroun ! Remerciez toujours votre interlocuteur pour son accueil et attendez qu’il vous donne la parole pour vous exprimer.  

Enfin, l’apparence compte aussi au Cameroun. Soigner sa tenue vestimentaire est une marque de respect donc oubliez les tenues décontractées. Attention, il est délicat pour un Occidental de porter des vêtements traditionnels. Évitez tout impair en restant sobre et classique !

Ces choses qui surprennent au Cameroun

- La conduite sportive des Camerounais ne vous échappera pas ! Les feux tricolores ne sont pas toujours respectés et les motos taxi (bend skins) fusent de partout. Faites attention à vous en traversant !

- Vous pourrez toujours compter sur les Camerounais pour leur accueil chaleureux et leur sens de la fête ! Une bonne bière, un peu d’humour et un petit pas de danse au son du bikutsi... et la glace est brisée !

- Vous serez séduit par la gastronomie camerounaise, surprenante et variée à l’image de la diversité culturelle du pays. Des mets incontournables vous attendent comme le Ndole, le poulet DG, le mets de pistache ou encore le poisson braisé !

- Les transactions par mobile money sont très répandues et utiles pour régler vos factures et notes de restaurant.

- Les Camerounais ont tendance à utiliser entre eux des surnoms liés à la famille : « mon père », « ma mère », « grand frère », « ma fille », « ma sœur ». S’ils vous interpellent ainsi, n’y voyez pas un manque de respect, bien au contraire. Par contre, n’y voyez pas une invitation à en faire autant ! 

- Attendez-vous à ce que votre interlocuteur teste un peu votre connaissance du Cameroun. Pas de panique, il ne s’agit pas d’un examen formel mais plus de questions amicales ! Alors prêtez-vous au jeu en partageant vos expériences positives du pays ou en montrant de la curiosité pour la région de votre interlocuteur. Mais si on vous interpelle sur le comportement des français en Afrique, essayez de changer de sujet pour éviter toute polémique.

- Il peut arriver que votre interlocuteur vous parle de problèmes très personnels : rentrée scolaire des enfants, maladie des parents, escroqueries touchant des amis… C’est souvent une entrée en matière pour vous demander une aide financière ou un délai de paiement.  Si chaque cas est bien particulier, gardez à l’esprit que la notion de famille est très étendue en Afrique. Même si ces malheurs sont avérés, il sera souvent difficile de vous faire rembourser par la suite.

- Enfin, si on vous demande « une motivation », « une bière » ou « un arrangement », comprenez qu’il s’agit d’un pot-de-vin ! Si ces pratiques sont très courantes, elles ne doivent pas pour autant être encouragées. Faites-en sorte d’arriver à vos fins en toute légalité !

Témoignages

« De V.I.E à Washington à chef d’entreprise à Yaoundé »

Portrait de Caroline FRONTIGNY – Co-fondatrice d’Upowa ancienne V.I.E de l’ambassade de France à Washington où elle a occupé la fonction d’adjointe du conseiller nucléaire

Interview réalisée le 02/03/2021 par Emmanuella Dossou

1.      Peux-tu stp revenir sur la création et le développement des activités d’Upowa au Cameroun ?

Ce volontariat de 2 ans l’a sensibilisé au secteur énergétique et lui a ouvert les portes de la Banque Mondiale pour le compte de laquelle elle a œuvré durant 5 ans pour l’accès à l’électricité en Afrique et en Amérique Latine. C’est la genèse de la création de son entreprise. Arrivée en 2014 au Cameroun pour une première prospection sur le terrain, la co-fondatrice d’upOwa a modestement débuté son activité depuis son salon avec pour objectif de devenir un leader de l’accès à l’énergie en Afrique centrale. Aujourd’hui, upOwa compte 390 salariés dont la mission est de fournir des kits d’énergie solaire (composé d’un panneau solaire, d’une lampe, et de quelques accessoires dont un chargeur de téléphone) aux populations en Afrique centrale. A ce jour, 30 000 installations ont été faite au Cameroun, soit 150 000 personnes ayant accès à l’énergie.

2.      Focus sur le programme VIE – quel rôle pour les VIE dans ce développement ? Quelles missions confiées aux jeunes et quels atouts pour une candidature féminine pour un VIE au Cameroun ?

L’impressionnant développement d’upOwa a été rendu possible grâce à la contribution de plusieurs V.I.E. L’entreprise recrute 1 à 3 V.I.E par an. Le premier V.I.E a été recruté en 2017, en tant que Manager de l’Up Academy, durant 2 ans il avait pour mission de former 200 à 300 collaborateurs techniciens et commerciaux locaux opérant dans les villages. Au départ, ce V.I.E. représentait pour la jeune structure un des plus importants salaires à couvrir. Fort de ce succès, upOwa a continué à recruter des V.I.E. Actuellement, deux V.I.E femmes occupent les fonctions stratégiques de Responsable du Business Development et Responsable méthode. Elles ont respectivement en charge de l’innovation et des nouveaux produits, et le développement de la politique d’impact social et environnemental de l’entreprise. La mise en place d’un plan d’action sur l’égalité des genres est au cœur des enjeux d’ upOwa, l’une des V.I.E en a d’ailleurs la charge. Actuellement, dans l’entreprise 30 % des managers sont des femmes. Pour la fondatrice, la diversité est fondamentale car elle apporte différentes expériences de vie et de visions du travail. Elle encourage donc les candidatures féminines de V.I.E à tous les postes proposées par l’entreprise.

3.      Quels sont tes conseils aux futures candidates à un V.I.E au Cameroun / en Afrique Centrale ?

Caroline souhaite dire aux futures V.I.E que tout est possible et accessible et les encourage à lever les barrières que l’on se met parfois seules. On sait malheureusement que les femmes sont moins encouragées à prendre des risques dans leurs carrières professionnelles, par exemple les femmes ne répondent à une offre qu’à condition de correspondre à 90% de la fiche de poste contre 50% pour les hommes. Caroline invite les femmes à oser, prendre des risques et sortir de leur zone de confort peu importe la région d’affectation.

4.      Le mot de la fin ?

« Je conseille de partir dans un nouveau pays avec l’esprit ouvert. L’inconfort d’être plongée dans une nouvelle culture est largement compensé par l’enrichissement culturel »

Témoignage de Sophie Bideau ex VIE en Afrique pour Mobilitas à la Direction d’AGS CODEM YAOUNDE et sa nomination en tant que CCEF ?

Suite à un BTS Commerce International et un Master en Management, mon parcours professionnel a tout de suite commencé par des emplois hors du territoire Français : la Chine (Hainan, Ningbo) dans le monde de l’hôtellerie de luxe, puis le continent Africain dans le monde de la logistique, puis du déménagement international.

C’est en 2007, que le groupe MOBILITAS m’a donné la chance d’intégrer l’équipe de AGS Ghana en tant que Volontaire International en Entreprise. Une opportunité pour venir travailler en tant qu’expatriée sur le territoire Africain, mais surtout la chance d’une prise de responsabilité rapide et d’une formation complète pour tenir un rôle de manager dans l’avenir.

Ces deux années de VIE m’ont permis de découvrir un métier passionnant, dans un pays superbe, et de prendre progressivement de plus en plus de responsabilités tout en apprenant à m’adapter aux contraintes locales, aux règles de l’entreprise et aux problématiques du métier du déménagement international et de la mobilité.

Grâce à cette expérience VIE réussie, et avec l’appui de mon Directeur d’agence de l’époque (formateur et mentor) Guillaume Dehem, et du Management du groupe qui m’a fait confiance, j’ai eu la chance de me voir offrir un contrat CDI et une carrière, toujours en cours, chez AGS.

De par l’implication du Président du groupe MOBILITAS, Mr Alain Taïeb et de notre Vice-Président, Mr Paul Massardier, auprès des Conseillers du Commerce Extérieur de la France, c’est tout naturellement que je me suis portée volontaire, dès que j’ai rempli les conditions de candidature, auprès des CCE.

Accueillie au sein du comité CCE Gabon & Sao Tomé il y a 4 ans, puis au sein du comité CCE du Cameroun il y a 3 ans, j’ai ainsi la chance de participer à la promotion de l’attractivité de mon pays et à son développement économique, mais aussi d’aider à la formation de jeunes français(es) à l’international. Une manière pour moi de rendre la pareille en quelque sorte.

 

Flashback sur le programme VIE - quelques années plus tard que représente pour toi cette expérience en tant que VIE au Ghana et quel impact pour la suite de ton parcours ?

Le programme VIE représente une réelle opportunité pour un(e) jeune prêt(e) à franchir le pas de l’expatriation, de le faire dans un environnement serein et d’optimiser ainsi son apprentissage et son intégration dans un nouvel univers (nouveau pays, nouveau métier, nouvelles responsabilités). Ceci grâce à toute l’organisation qu’il y a autour du statut de VIE, que ce soit le contrat spécial avec son entreprise ou l’assistance professionnelle de Business France, ou encore l’avantage d’appartenir à la « communauté VI » qui est un atout non négligeable pour faciliter l’intégration dans un nouvel environnement.

 

Le fait d’avoir été ainsi formée par la société qui m’a prise en VIE et m’a ensuite embauché a forcément eu pour conséquence l’établissement d’un confiance mutuelle entre mon employeur et moi, et ainsi une loyauté certaine dans mon parcours professionnel vis-à-vis de AGS.

 

Quels ont été tes plus gros défis et tes plus grandes réussites en tant que V.I.E femme en Afrique  ?

Le plus grand défi, c’est de savoir s’adapter et de cerner correctement l’environnement dans lequel on évolue.
Le fait d’être une femme n’a pas encore été un élément vraiment problématique dans ma carrière en Afrique. J’ai connu plus de soucis à cause de mon âge au début, mais en vieillissant cette problématique s’estompe.
Il est vrai que tout dépend du contexte et des personnes que nous avons en face de nous.

Sinon je suis plutôt satisfaite de ma carrière car j’ai réussi à concilier mon désir de voyager sur le continent Africain avec un métier qui me plait, c’était mon objectif.

 

Quels sont tes conseils aux futures candidates à un VIE en Afrique Centrale ?

Si vous êtes curieuses, que vous aimez l’aventure, si vous avez l’âme d’un leader et que vous êtes prêtes à vous expatrier en Afrique, n’hésitez pas à franchir le pas. Le VIE est la formule parfaite pour se lancer.

 

Le mot de la fin ?

« A l'origine de toute connaissance, nous rencontrons la curiosité ! Elle est une condition essentielle du progrès. » Alexandra David-Néel, première femme occidentale à atteindre Lhassa (Tibet).

 

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