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Sommet de la francophonie : deux cents nouveaux termes inaugurés contre le «soft-power» américain

L'urgence est désormais à la dé-(s)américanisation de la langue.
L'urgence est désormais à la dé-(s)américanisation de la langue. CHRISTIAN HARTMANN / AFP

DÉCRYPTAGE - Emmanuel Macron accueillera la semaine prochaine le 19e sommet de la francophonie. C'est l'occasion de rappeler les travaux de la Commission d'enrichissement de la langue française dirigés par l'académicien Frédéric Vitoux.

Ce sera le premier rendez-vous multilatéral d'Emmanuel Macron depuis qu'il est en « coalitation » . Ce « mot-valise », suggéré après l'échec de la dissolution, décrit une nouvelle situation politique entre cohabitation frontale et coalition forcée. Ce néologisme à usage unique n'entrera pas dans le dictionnaire, mais il sera peut-être dans les conversations lors du 19e sommet de la francophonie qui se réunit la semaine prochaine à la Cité internationale de la langue française de Villers-Coterêt. Emmanuel Macron l'a inaugurée l'année dernière, en hommage à l'ordonnance de François Ier qui imposa, depuis cette ville du Nord, l'usage du français dans tous les actes juridiques du royaume. Il voulait purger de la langue officielle les mots latins que tous ne comprenaient pas. 

Le latin restait d'Église, le français devenait langue d'État. Depuis lors, la délatinisation a été accomplie très au-delà des intentions du roi. L'urgence est désormais à la dé-(s)américanisation…

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18 commentaires
  • Anonyme

    le

    Les USA créent les notions, la France a deux trains de retard. Si on veut exister on innove et ainsi on impose notre vision, ce n'est pas en empêchant mais en avançant qu'on gagne. Mais on a préféré le copinage et le sexisme aux hauts postes alors...

  • Anonyme

    le

    La partie est déjà perdue. Même dans la presse on voit parfois des "première" ministre, des "profe",... J'attends de voir "le person mont dans le voitur", on y est presque. Avant de chipoter sur des anglicismes revenons déjà aux bases des bases, la différence entre infinitif et participe passé, entre genre d'un mot et sexe d'une personne, même ces fondements ne sont plus enseignés, les appréciations des prof(e)s sont maintenant truffées de fautes et on laisse faire...

  • BLH293531

    le

    Pour rappel : la loi Toubon n'est pas respectée dans les grands groupes français.

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