Analyse

Des magistrats s’inquiètent de la « féminisation » du trafic de drogue

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(FILES) examen dans un bureau de police d’un sac de poudre de cocaïne  (Photo by jody amiet / AFP)
(FILES) examen dans un bureau de police d’un sac de poudre de cocaïne (Photo by jody amiet / AFP) JODY AMIET / AFP
Selon le procureur de la République de Marseille les femmes « semblent prendre un rôle plus dans la gestion des points de deal » mais aussi dans « l’organisation d’assassinats », sur un fond de trafic de stupéfiants. À Grenoble, le parquet constate aussi une implication plus importante « de filles, notamment pour faire le guet »

La femme est-elle, aussi, l’avenir de l’homme dans le trafic de stupéfiants à Marseille ? En tout cas, un « phénomène nouveau » émerge dans la cité phocéenne avec la « féminisation » des personnes mises en cause par la justice. C’est ce qu’a indiqué Nicolas Bessone le procureur de Marseille jeudi 21 décembre lors d’une conférence de presse destinée à faire le bilan de l’année écoulée sur le front du narco-banditisme. Un bilan dramatique avec un nombre d’homicides « historiquement jamais atteint » selon le magistrat : cette année, 47 personnes ont été tuées en lien avec le commerce de la drogue. Un chiffre en constante progression : 33 morts avaient été recensées en 2022, 26 en 2021 et 20 en 2020.

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